Le gouvernement béninois avait annoncé dès le 1er janvier 2025 l’interdiction de l’importation de volaille, mais cette mesure n’a pas été mise en œuvre de manière immédiate. Lors d’une rencontre avec la presse le 28 février 2025, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a expliqué que le retard dans l’application de cette interdiction était nécessaire pour éviter des perturbations économiques.
Selon lui, une interdiction immédiate aurait créé des tensions sur le marché et entraîné une flambée des prix des produits de volaille, car la
production locale n’est pas encore suffisante pour répondre entièrement à la demande nationale. Le gouvernement a donc opté pour un moratoire, permettant une réduction progressive des importations tout en assurant une transition fluide.Le porte-parole a également souligné l’engagement du gouvernement à soutenir les producteurs locaux.
Des mesures concrètes, telles que des lignes de financement mises en place par l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises, ont été prises pour accompagner les initiatives agricoles dans le secteur de la volaille. L’objectif est d’augmenter progressivement la production nationale et, à terme, de limiter les importations de volaille.
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