Le 15 mai 2025, le président russe Vladimir Poutine a proposé des négociations directes avec l’Ukraine, sans condition préalable, qui se tiendraient à Istanbul. Lors d’une déclaration dimanche 10 mai, Poutine a affirmé qu’il était prêt à entamer ces discussions dès jeudi, visant à aborder « les causes profondes du conflit » tout en n’excluant pas un éventuel cessez-le-feu à l’issue de ces échanges.
Cette proposition survient après un contexte international tendu où plusieurs pays, dont les États-Unis et les membres de l’Union européenne, appellent à un cessez-le-feu immédiat pour permettre des pourparlers de paix.Recep Tayyip Erdogan, président turc, a confirmé sa disponibilité à accueillir ces négociations à Istanbul, comme il l’avait déjà fait en 2022. Il a assuré que la Turquie « est prête à accueillir des pourparlers qui mèneront à une solution permanente » au conflit.
Ce geste est un signe de l’engagement de la Turquie à jouer un rôle clé dans la diplomatie régionale et mondiale.
Les leaders occidentaux, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, ont réagi de manière mitigée à la proposition de Poutine. Merz a salué cette ouverture mais a souligné que « cela reste insuffisant » sans un cessez-le-feu préalable. Selon lui, un véritable dialogue ne pourrait commencer que lorsque les armes se tairont, ce qui est également l’avis du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Ce dernier a déclaré que les propos de Poutine étaient un « signe positif » que la Russie commence à envisager la fin de la guerre, mais a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat pour que les discussions soient crédibles.Malgré tout , la réalité sur le terrain reste marquée par de lourdes violences. Les récentes attaques russes, notamment le lancement de plus de 100 drones contre l’Ukraine après l’expiration d’une trêve, montrent qu’un cessez-le-feu durable reste difficile à obtenir.
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