Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a ravivé la controverse en évoquant l’idée de transformer le Canada en « 51e État », relançant un débat politique déjà sensible au sein de la population canadienne et de ses dirigeants. Le gouvernement canadien a fermement rejeté cette proposition, affirmant que le pays « n’est pas à vendre » et défendra avec vigueur sa souveraineté.
Le 27 mai 2025, lors d’une visite officielle à Ottawa, le roi Charles III a prononcé un discours fort de symboles devant le Parlement canadien, alors que Donald Trump vient de reprendre la présidence des États-Unis. Cette visite intervient dans un contexte de tensions exacerbées entre le Canada et son voisin américain, avec un président américain dont les déclarations sur le statut du Canada alimentent les inquiétudes à Ottawa.
C’est dans ce contexte tendu que Charles III a ouvert la session parlementaire canadienne, une première pour un monarque britannique depuis 68 ans. Son discours, ponctué d’un rappel solennel de « la pleine indépendance » du Canada et d’un appel à la « fierté nationale, l’unité et l’espoir », a été largement interprété comme un message clair en direction de Washington.
Accompagné de Camilla, Charles III a été accueilli par une délégation composée notamment de l’actuel Premier ministre Justin Trudeau, qui n’a pas manqué d’afficher une certaine décontraction en portant des baskets vertes, contrastant avec la solennité de la cérémonie. La visite, bien que brève, marque une prise de position symbolique forte à un moment où le Canada fait face à une pression grandissante de la part des États-Unis.
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