À moins d’un an de la fin de son mandat, Patrice Talon confirme son départ du pouvoir en 2026. Lors d’un séminaire consacré à la réforme de la décentralisation, le président béninois a tenu des propos forts sur son avenir politique et sur les défis de la gouvernance locale. Une déclaration qui lève définitivement le doute sur ses intentions pour l’après-2026.
Patrice Talon confirme une fois encore qu’il ne briguera pas un mandat de plus. À moins d’un an de la fin de son second quinquennat, le président béninois a déclaré, vendredi 13 juin, qu’il se prépare à « passer la main » à son successeur en 2026. Une déclaration forte faite lors d’un séminaire de haut niveau sur la réforme de la décentralisation.
Réunis au palais de la Marina, les préfets, maires et secrétaires exécutifs des 77 communes du Bénin ont échangé avec le Chef de l’État autour du thème : « Gouvernance locale : une nouvelle ère de la décentralisation ». Trois ans après la mise en œuvre de cette réforme ambitieuse, l’heure est au bilan. Objectif : identifier les acquis, les insuffisances, et dégager des pistes d’amélioration.
Saisissant cette occasion, Patrice Talon a marqué les esprits avec des mots qui résonnent comme un adieu « Cette rencontre est probablement la dernière que j’aurai avec vous avant de passer la main. » Une phrase qui confirme sa volonté de respecter la Constitution et de favoriser une alternance démocratique apaisée.Il ajoute, presque en confidence : « Je crois au destin du Bénin. Je n’ai qu’une prière : vivre un peu longtemps pour constater cela de mes yeux, mes propres yeux. »
Par ailleurs, le président a rappelé que la décentralisation devait être le moteur du développement. Il s’est montré attentif aux remarques des élus locaux, promettant un séminaire gouvernemental la semaine prochaine pour examiner leurs propositions. Les échanges ont porté sur deux sous-thèmes : Les fondements de la réforme structurelle de la décentralisation ;
Les acquis, les défis et les perspectives d’avenir.
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