Le programme nucléaire iranien est toujours d’actualité. Le Parlement iranien a voté la semaine dernière en faveur de la suspension de la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Une décision confirmée ce lundi 30 juin 2025, par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmail Baghaei. « Comment sommes-nous censés pouvoir garantir la sécurité des inspecteurs de l’AIEA alors que nos installations nucléaires pacifiques ont été attaquées lundi dernier, il y a seulement cinq ou six jours ? », a déclaré M. Baghaei, faisant référence à une attaque présumée contre un site nucléaire iranien, attribuée officieusement à Israël.
Selon les autorités iraniennes, l’AIEA n’a pas réagi à cette attaque, un silence interprété à Téhéran comme un manque de neutralité.Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. Les pays occidentaux, tout en condamnant toute forme de violence, ont exhorté l’Iran à garantir la sécurité des inspecteurs de l’agence onusienne. Washington, par la voix du président Donald Trump, a appelé Téhéran à permettre rapidement une nouvelle mission d’inspection.
Un climat de méfiance
Depuis plusieurs années, les relations entre l’Iran et l’AIEA sont marquées par des tensions récurrentes. Téhéran affirme poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles, mais plusieurs pays redoutent une relance d’activités à visée militaire. Avec cette suspension, les craintes d’escalade dans la région refont surface. Les négociations sur le nucléaire iranien, déjà au point mort, pourraient connaître un nouveau coup d’arrêt.
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