La journaliste et militante engagée contre les violences basées sur le genre, Angela Kpeidja, fait face à la justice dans l’affaire dite « Psychopathe Gate ». Ce lundi 30 juin 2025, le procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a requis une peine de 6 mois de prison avec sursis ainsi qu’une amende de 2 millions FCFA à son encontre pour harcèlement par voie électronique.En mars 2024, Angela Kpeidja avait publié sur sa page Facebook des messages dénonçant un présumé harceleur et violeur.
Bien qu’elle n’ait jamais cité nommément le plaignant, Stevy Wallace, celui-ci s’est senti visé par les descriptions et a déposé plainte pour cyberharcèlement. Après enquête de l’Office de répression de la cybercriminalité (OCRC), le dossier a été transféré à la CRIET.Absente à l’audience, Angela Kpeidja était représentée par ses avocats qui contestent la qualification des faits et dénoncent un procès injuste. Ils ont également expliqué que certaines publications controversées auraient été réalisées par son community manager.
Le plaignant, présent à l’audience, réclame 80 millions FCFA de dommages et intérêts, une somme jugée excessive par le ministère public qui propose de la réduire à 20 millions FCFA.Le procureur a insisté sur le fait que l’absence de l’accusée à l’audience pourrait être interprétée comme un signe de défiance envers la justice. Il a demandé une peine de 6 mois de prison avec sursis et une amende de 2 millions FCFA, estimant que cette sanction est adaptée aux faits reprochés.
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