Lundi 7 juillet, une passe d’armes inattendue s’est jouée à distance entre l’ancien président américain Donald Trump et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. En cause : le procès à venir de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d’État au Brésil.C’est Donald Trump qui a lancé les hostilités, publiant un message sur sa plateforme Truth Social pour défendre son allié idéologique Jair Bolsonaro.
« Il n’est coupable de rien, mis à part de s’être battu pour LE PEUPLE », a-t-il écrit, dénonçant une « chasse aux sorcières » menée contre l’ancien chef d’État brésilien, au pouvoir de 2019 à 2022.
Trump a appelé les autorités brésiliennes à « laisser tranquille » Bolsonaro, actuellement visé par un procès pour sa présumée implication dans une tentative de renversement du résultat de l’élection présidentielle de 2022, remportée par Lula.La réponse du président brésilien ne s’est pas fait attendre. Depuis le Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva a rappelé que le pays était « un État souverain » et que les institutions brésiliennes suivaient leur propre cours de justice, indépendamment des pressions extérieures.
« Personne n’est au-dessus de la loi, qu’il s’agisse d’un citoyen lambda ou d’un ancien président », a-t-il ajouté.Le parquet brésilien accuse Jair Bolsonaro d’avoir été le « leader d’une organisation criminelle » ayant conspiré pour se maintenir au pouvoir en dépit de sa défaite électorale. Ce procès est considéré comme un test crucial pour la démocratie brésilienne, deux ans après l’assaut du 8 janvier 2023 contre les institutions à Brasília, mené par des partisans de l’ex-président.
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