Boeing 787 d’Air India : Un défaut d’alimentation carburant à l’origine du crash du 12 juin

Un mois après le crash tragique du vol Air India survenu le 12 juin dernier, les premiers éléments de l’enquête pointent vers un dysfonctionnement du système d’alimentation en carburant. C’est ce que révèle un rapport préliminaire publié ce samedi par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB) Le Boeing 787-8 Dreamliner, qui devait relier Ahmedabad à Londres, s’est écrasé quelques minutes après son décollage, causant la mort de 260 personnes, dont 19 au sol.

Seul un passager a miraculeusement survécu au drame.Selon les conclusions préliminaires, les interrupteurs d’alimentation en carburant ont cessé de fonctionner peu avant le crash, interrompant l’approvisionnement en kérosène des deux moteurs. Privés de poussée, les réacteurs se sont arrêtés en vol.Le rapport précise également que les pilotes n’ont pas compris le fonctionnement ou la position du commutateur, ce qui aurait empêché une correction à temps de la situation.

« Une perte de poussée moteur s’est produite peu après le décollage, liée à une mauvaise lecture ou interprétation du commutateur carburant », indique le rapport technique.Les responsables de la compagnie Air India ont affirmé que l’appareil avait été révisé en 2023, et qu’une nouvelle inspection était programmée pour décembre 2025.

Pourtant, ce vol s’est terminé en catastrophe moins de dix minutes après son départ, en s’écrasant sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad, dans l’ouest de l’Inde.À ce stade, aucune conclusion définitive n’a été établie quant à la cause exacte du drame. Erreur humaine, défaillance technique ou acte malveillant : toutes les hypothèses restent ouvertes.

Le bilan humain est lourd : 260 morts, dont 241 passagers et membres d’équipage, et 19 personnes au sol tuées par l’impact dans les habitations. L’unique survivant, un homme de nationalité britannique, est toujours hospitalisé dans un état grave mais stable.Ce crash est l’un des plus meurtriers en Inde depuis plus d’une décennie, relançant le débat sur la sécurité aérienne et les procédures de formation des équipages.