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Droits de douane fixés à 15 % : Le compromis entre l’UE et les États-Unis ne fait pas l’unanimité

Le dimanche 28 juillet 2025, un accord sur les droits de douane a été conclu entre les États-Unis et l’Union européenne. La signature officielle a eu lieu la veille sur le parcours de golf Trump Turnberry en Écosse, en présence de Donald Trump et d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Cet accord s’applique notamment aux produits manufacturés européens non essentiels, aux produits agroalimentaires, ainsi qu’aux textiles et articles de luxe.

Ce compromis fixe un tarif douanier de 15 % sur la majorité des exportations européennes vers les États-Unis. Un compromis qui limite la casse, le président américain Donald Trump, envisageant à la base des droits pouvant dépasser les 30 % dès août 2025.L’accord a suscité de vives réactions politiques à travers l’Europe. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a critiqué durement le compromis, estimant que l’Union européenne a fait preuve de faiblesse face aux États-Unis, qualifiant la négociation de « poids plume contre géant américain ».

Selon lui, l’accord est pire que celui obtenu par le Royaume-Uni en mai dernier, qui limite les droits à 10 %. En France, le Premier ministre François Bayrou a qualifié ce jour de « sombre », dénonçant une « soumission » aux pressions américaines. Le ministre français délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, a souligné le déséquilibre de l’accord, bien qu’il reconnaisse une « stabilité temporaire ».Le Premier ministre irlandais Sam Harris, plus modéré, a exprimé sa déception face à ce taux qui rendra les échanges plus coûteux et complexes, tout en saluant la certitude que cet accord apporte après des mois de tensions commerciales.

L’Italie et l’Allemagne d’accord

Le chancelier allemand Friedrich Merz a salué le compromis, estimant qu’il évite une escalade inutile des tensions commerciales, notamment pour l’industrie automobile allemande.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a également approuvé l’accord, arguant qu’il prévient une guerre commerciale dévastatrice au sein de l’Occident, même si elle reconnaît qu’un travail supplémentaire aurait été souhaitable.Les responsables politiques des pays nordiques ont accueilli favorablement l’accord. Le Premier ministre finlandais Petteri Orpo a insisté sur l’importance d’une « prévisibilité indispensable ». Le ministre danois des Affaires étrangères, Lokke Rasmussen, et le ministre suédois du Commerce, Benjamin Dousa, ont qualifié ce compromis de « moins pire des solutions ».

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