À l’approche des élections générales de 2026, la justice béninoise renforce ses capacités pour assurer un scrutin transparent et équitable. Juges correctionnels, juges d’instruction et procureurs ont participé à une formation spécialisée sur le droit pénal électoral à l’École de formation des professions judiciaires (EFPJ) à Abomey-Calavi, lundi dernier.
Organisé par l’EFPJ, l’atelier visait à outiller les acteurs judiciaires sur les mécanismes de prévention, de détection et de répression des infractions électorales.Dans son mot d’ouverture, Marc Déguénon, Directeur général adjoint de l’EFPJ, a rappelé la place centrale du magistrat dans la chaîne pénale électorale. « L’État de droit ne saurait tolérer que le processus électoral soit perverti par la fraude, la violence ou la manipulation. Le magistrat est le garant de l’intégrité du vote », a-t-il affirmé.
Deux communications ont rythmé les travaux : l’une sur la typologie des atteintes au processus électoral, l’autre sur le traitement judiciaire des infractions. Les participants ont également découvert le catalogue de formation continue pour l’année judiciaire 2025-2026.Pour Hilaire Badjagou, Directeur des services et des professions judiciaires, les élections constituent un véritable test de maturité démocratique.
« À quelques mois des élections générales de 2026, nous devons créer les conditions d’un scrutin transparent, pacifique et équitable. Cela exige vigilance, rigueur et une réponse judiciaire proportionnée face aux dérives », a-t-il souligné.Il a insisté sur la nécessité d’une justice indépendante, impartiale et compétente, seule capable d’asseoir la confiance des citoyens dans le processus électoral.
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