Le Bénin accélère sa transition énergétique avec quatre nouvelles centrales photovoltaïques d’une capacité totale de 60 MW. Ces installations, réparties dans plusieurs régions, permettront d’alimenter 50 000 foyers et d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national.
Quatre centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 60 mégawatts (MW) verront bientôt au Bénin. L’annonce a été faite en fin de semaine dernière par le groupe panafricain Axian Energy, en partenariat avec la société béninoise Sika Capital.Ces centrales solaires seront réparties sur plusieurs sites : Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou.
Ensemble, elles permettront d’alimenter en électricité l’équivalent de 50 000 foyers connectés au réseau.Actuellement, la part des énergies renouvelables dans la production électrique béninoise est d’environ 16 %, mais le pays ambitionne d’atteindre 30 % d’ici à 2030. La majorité de l’électricité produite repose encore sur des centrales thermiques et des importations.
« L’énergie qui sera produite viendra directement sur le réseau pour améliorer le mix énergétique », explique Benjamin Memmi, directeur général d’Axian Energy, la société porteuse du projet.
« En Afrique subsaharienne, une personne sur deux n’a pas accès à l’électricité »
Le projet est estimé à 45 millions d’euros, dont 35 millions financés par l’IFC (filiale de la Banque mondiale) et Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD).Au Bénin, le taux de couverture électrique reste modeste, autour de 42 %, avec de fortes disparités entre zones urbaines et rurales.
En Afrique subsaharienne, une personne sur deux n’a pas accès à l’électricité, alors que la région bénéficie d’un fort ensoleillement.Si ces centrales ne disposent pas encore de systèmes de stockage, l’intégration future de batteries est envisagée.
Cela permettrait d’injecter de l’électricité aux heures de pointe et lorsque le soleil ne brille pas.Malgré un doublement des capacités renouvelables sur le continent ces dix dernières années, l’Afrique ne représente encore que 2 % de la production mondiale d’énergie propre.
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