Réunis ce mercredi 24 septembre 2025 au siège de l’ONU, plus de 100 dirigeants mondiaux participent à un sommet spécial sur le climat, à moins de deux mois de la COP30. L’objectif : présenter de nouveaux plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2035, conformément à l’accord de Paris.Mais les signaux sont inquiétants : moins de 40 pays ont remis leurs contributions à temps, et seuls le Royaume-Uni et la Norvège respectent la trajectoire des +1,5°C.
Les États-Unis, désormais dirigés par le climatosceptique Donald Trump, brillent par leur absence, tandis que l’Union européenne peine à s’accorder sur une ligne commune.Tous les regards sont tournés vers la Chine, responsable de 30 % des émissions mondiales, et attendue pour dévoiler un objectif de réduction d’ici 2035. Selon les experts, Pékin pourrait annoncer une baisse modeste, mais suffisante pour maintenir le dialogue multilatéral.
« Sans l’accord de Paris, nous irions vers +5°C. Aujourd’hui, la trajectoire est à +3°C. C’est encore trop, mais la courbe s’améliore », a déclaré Simon Stiell, chef de l’ONU Climat.
Reste que l’objectif de +1,5°C semble de plus en plus hors de portée, alors que les catastrophes climatiques s’intensifient. La COP30, prévue en novembre au Brésil, s’annonce difficile.
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