À moins de trois semaines de la présidentielle du 25 octobre, les autorités ivoiriennes ont interdit toute manifestation visant à contester la liste officielle des candidats, excluant notamment Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
Le Conseil national de sécurité a justifié cette interdiction par les risques de troubles à l’ordre public et a mobilisé 44 000 forces de sécurité pour assurer un scrutin « sécurisé et apaisé ».
Des patrouilles mixtes, motorisées et pédestres, seront déployées sur l’ensemble du territoire.Depuis la publication de la liste des candidats validée par le Conseil constitutionnel, plusieurs responsables politiques de l’opposition dénoncent un processus excluant, tandis que les autorités soulignent la diffusion de fausses informations et des propos à caractère haineux susceptibles de déstabiliser le pays.
Le Conseil national de sécurité rappelle que ses décisions ne sont pas susceptibles de recours, fermant ainsi la porte à toute contestation légale. Cette situation risque d’attiser les tensions dans un pays déjà marqué par des violences lors des scrutins précédents.
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