Après deux ans d’un conflit meurtrier, Israël et le Hamas ont annoncé jeudi 9 octobre avoir accepté la première phase du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. L’accord prévoit un cessez-le-feu immédiat, la libération d’otages israéliens et la remise en liberté de 2 000 prisonniers palestiniens.Sur son réseau Truth Social, Donald Trump s’est dit « fier d’annoncer » un accord ouvrant la voie à « une paix solide et durable ».
Il a affirmé que les otages encore détenus à Gaza seraient « de retour dès lundi », y compris les corps des captifs décédés.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué « un grand jour pour Israël », remerciant Trump pour sa médiation et annonçant la réunion de son cabinet pour ratifier l’accord.
20 contre 2000
À Al-Mawasi, dans le centre de Gaza, la population a accueilli la nouvelle avec émotion. « Deux ans de bombardements, de terreur et de pertes… Aujourd’hui, on a enfin l’impression de respirer », témoigne un déplacé palestinien cité par l’AFP.
Le Qatar, médiateur clé, a confirmé que toutes les dispositions de la première phase ont été validées, ouvrant la voie à l’entrée massive de l’aide humanitaire.
Selon une source proche du Hamas, 20 otages vivants seront libérés en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens. L’accord inclut aussi un retrait partiel des troupes israéliennes.Le Hamas n’a pas évoqué son désarmement, pourtant exigé par le plan américain, tandis que Netanyahu affirme vouloir maintenir une présence militaire dans la majorité de Gaza.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a salué « une avancée cruciale » et exhorté les deux camps à respecter « pleinement les termes de l’accord ».
Ce plan, présenté fin septembre par Donald Trump, marque la tentative la plus ambitieuse pour mettre fin à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023, qui a coûté la vie à plus de 67 000 Palestiniens selon les autorités locales et à 1 219 Israéliens.
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