L’absence annoncée du président américain Donald Trump, ainsi que de son homologue argentin, pourrait-elle bouleverser le premier sommet du G20 organisé sur le continent africain ? Les analystes estiment que le boycott pourrait paradoxalement jouer en faveur de l’Afrique du Sud.
Pour Frederich Kirsten, maître de conférences à l’université de Johannesburg, « cela peut avoir un impact positif : l’agenda politique sud-africain pourrait se dérouler sans obstacle, offrant davantage de liberté pour aborder les priorités de l’Afrique du Sud au G20 ».
La présidence sud-africaine du G20 met l’accent sur deux axes majeurs : la soutenabilité de la dette et la résilience climatique pour les pays en développement. Des sujets qui irritent Donald Trump, qui justifie son boycott par des accusations de génocide contre les Blancs en Afrique du Sud des affirmations démenties par les autorités sud-africaines.
Le sommet, qui se tient dans la capitale économique sud-africaine, Pretoria, réunira les représentants de 42 pays. À l’issue des travaux, samedi et dimanche, l’Afrique du Sud passera la présidence du G20 à Washington.
L’absence des chefs d’État américain et argentin pourrait donc permettre à Pretoria de mettre en avant son programme sans confrontation directe, tout en renforçant son rôle sur la scène internationale.