Les chiffres des législatives de 2026 révèlent une réalité crue : hors quotas, seules 21 femmes figurent sur 170 candidatures, et à peine cinq d’entre elles sont titulaires. Dans le détail, le Bloc Républicain (BR) place quatre femmes en tête ou en position visible, tandis que l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR) n’en propose qu’une seule, le reste des candidatures féminines étant relégué au rôle de suppléantes.
L’effet des quotas est mécanique : il fait passer la présence féminine totale à 117 candidates, soit 26,83 %, mais ces chiffres flatteurs masquent une réalité politique bien moins ambitieuse. Les partis semblent se contenter du minimum légal, laissant les femmes en marge des postes stratégiques et des décisions réellement influentes.
La féminisation de la vie politique ne progresse pas par conviction, mais par obligation. Les élections de janvier 2026 montreront si ces femmes titulaires pourront peser dans la compétition, ou si leur présence restera un simple symbole pour remplir les quotas.
Une chose est certaine : la parité affichée ne garantit pas le pouvoir. Et pour l’instant, le décor que dressent le BR et l’UPR reste largement symbolique