La chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné, ce lundi 1er décembre 2025, le recours d’un agent nigérian précédemment condamné à 24 mois d’emprisonnement pour faux dans la délivrance de passeports et blanchiment de capitaux.
À la barre, l’accusé a reconnu une nouvelle fois les faits et a imploré la clémence des juges. Son avocat a expliqué que son client n’avait eu aucune intention frauduleuse et avait agi pour porter assistance à deux femmes nigérianes en possession de passeports ghanéens.
Selon les déclarations des intéressées, elles projetaient de se rendre aux Émirats arabes unis pour travailler et auraient utilisé des documents ghanéens en raison de la mauvaise réception des Nigérians dans ce pays. L’agent nigérian les aurait accompagnées jusqu’à Cotonou, où elles ont été interpellées par la police des frontières.
La défense a demandé que la peine de son client soit limitée au temps déjà purgé, soit 15 mois de détention. Le ministère public, estimant que le premier jugement avait déjà été clément, s’est opposé à toute réduction supplémentaire.
La décision de la cour d’appel est attendue le 19 janvier 2026, alors que le dossier suscite un débat parmi les juges sur l’appréciation de la clémence face aux circonstances de l’affaire