Le 19 décembre 2025, les forces américaines ont mené une opération militaire « massive » en Syrie visant des combattants, infrastructures et sites d’armement de l’État islamique. Cette action intervient en représailles à l’attaque ayant coûté la vie à deux militaires américains et un traducteur le 13 décembre.
Le Pentagone a annoncé que l’opération, baptisée Hawkeye Strike, a mobilisé avions de chasse, hélicoptères et artillerie pour frapper plus de 70 cibles dans le centre de la Syrie, notamment près de Homs, Deir ez-Zor et Raqqa. Selon le Centcom, plus de 100 munitions de précision ont été utilisées, entraînant la mort d’au moins cinq membres de l’EI, dont le chef d’une cellule chargée des drones. Le président américain Donald Trump a qualifié l’opération de « très lourdes représailles ».
La Jordanie a confirmé sa participation aux frappes, visant à empêcher l’EI de menacer la région. Israël, pour sa part, a arrêté mercredi un « terroriste présumé » affilié à l’EI dans le sud de la Syrie.
La question de la présence américaine en Syrie
Malgré la défaite de l’EI en 2019, ses combattants continuent d’opérer depuis le désert syrien. Le retour de Trump à la Maison Blanche relance le débat sur le maintien des troupes américaines dans le pays, notamment dans le nord contrôlé par les Kurdes et la base d’Al-Tanf, près de la Jordanie.