Dans son dernier discours sur l’état de la Nation, le président Patrice Talon a rappelé que gouverner n’est pas un privilège, mais un devoir.
Avec fermeté, le président a pointé la corruption, la démagogie et l’impunité comme des obstacles majeurs au développement et à la crédibilité de la démocratie béninoise. Gouverner, a-t-il insisté, exige cohérence, compétence et responsabilité permanente.
Les slogans faciles et les postures populistes, dit-il, ne peuvent se substituer à un véritable projet de société. Le pouvoir, selon le chef de l’État, implique respect de la loi, sincérité dans l’action publique et engagement total envers les citoyens.
En posant ce principe clair , l’acteur politique n’a plus à revendiquer des droits, mais à assumer des devoirs. Il réaffirme donc une vision exigeante de l’exercice du pouvoir et rappelle que la démocratie n’a de sens que si elle sert réellement le peuple et le bien commun