Les 29 et 30 juillet 2024, Cotonou a vu se rassembler une vingtaine de journalistes pour une formation innovante sur l’avortement, un sujet délicat souvent entouré de controverses. Organisée dans le cadre du projet Pamoja, cette formation a eu pour but de préparer les journalistes à traiter l’avortement non seulement comme une question de santé publique, mais aussi comme un droit fondamental, en accord avec le Protocole de Maputo ratifié par plusieurs pays africains dont le Bénin.
Sous la conduite de Angela Kpeidja et Maurice Thantan, les participants ont exploré les aspects historiques et contemporains de l’avortement, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’un vocabulaire non-stigmatisant. Les ateliers ont proposé des exercices pratiques pour sensibiliser les journalistes à leur rôle crucial dans la formation approprié et respectueux. Angela Kpeidja a souligné l’importance de la couverture médiatique : « Les médias façonnent les perceptions et influencent les décisions politiques.
Adopter un langage factuel et non stigmatisant est essentiel pour aborder les questions d’avortement avec la délicatesse et la précision nécessaires. » À l’issue de la formation, les journalistes ont exprimé leur satisfaction quant à l’enrichissement de leurs compétences. Ils ont également convenu de la création d’un réseau professionnel pour continuer à échanger sur les meilleures pratiques en matière de couverture des questions de santé sexuelle et reproductive. Cette initiative vise à renforcer la collaboration et à garantir une meilleure qualité d’information sur ces sujets sensibles.
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