Le Bénin met l’accent sur l’éducation des jeunes comme levier essentiel pour combattre la corruption et favoriser une transformation sociale durable. À l’occasion des Journées nationale et internationale de lutte contre la corruption, célébrée chaque 9 décembre, le Haut-Commissaire à la prévention de la corruption, Jacques Migan, a souligné l’importance de l’éducation pour éradiquer ce fléau.
Dans son message, il a rappelé que la corruption reste l’un des principaux obstacles à la croissance économique et au développement, impactant gravement les populations et freinant le progrès. C’est pourquoi le Bénin a choisi de placer l’éducation au cœur de sa stratégie de prévention. Le Haut-Commissariat à la prévention de la corruption, qui œuvre dans ce domaine, met en œuvre des initiatives de sensibilisation et de formation, visant particulièrement les jeunes.
Selon Jacques Migan, l’éducation doit débuter dès les premières étapes de la scolarité et se poursuivre tout au long du parcours académique, pour inculquer aux jeunes des valeurs d’intégrité et de responsabilité. Cette approche s’inscrit également dans la lignée de la Déclaration de Doha, adoptée lors du 13e Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime, soulignant l’importance de l’éducation pour prévenir la criminalité, le terrorisme et la corruption.
Le Bénin, comme le reste du monde, soutient cette initiative, en faisant des jeunes des acteurs clés dans la lutte contre la corruption.L’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) a d’ailleurs choisi cette année comme thème central « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain », un message qui résonne parfaitement avec la vision du Bénin.
Alors que la communauté internationale célèbre cette année le 21e anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), qui reste un instrument majeur dans la lutte mondiale contre la corruption, le Bénin affirme ainsi son engagement pour un avenir plus transparent. Si des progrès ont été réalisés, des défis demeurent, et l’éducation des jeunes reste la clé pour construire une société béninoise plus intègre et équitable.
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