La situation politique au Mali demeure marquée par une tension croissante, alimentée par des revendications contradictoires entre le pouvoir en place et les acteurs de la société civile et politique. Ce dimanche 4 mai, après une manifestation de partis politiques samedi, ce sont les Jeunes leaders qui se sont rassemblés à la Maison de la Presse de Bamako pour protester contre la possibilité de dissolution des formations politiques et la proposition controversée d’un mandat présidentiel de cinq ans sans élections, accordé au colonel Assimi Goïta, chef de la junte au pouvoir.
Malgré des autorisations officielles pour organiser l’événement, les organisateurs ont dû faire face à une résistance physique et symbolique, notamment par des jeunes apparemment soutenus par les militaires, tentant de bloquer l’accès à la salle de conférence. Ce geste illustre une tentative de manipulation de l’opinion publique et une répression directe de toute forme de dissidence, un phénomène récurrent dans le contexte actuel de transition au Mali.
Ainsi, à travers ces manifestations successives, une fracture apparaît entre un régime militaire déterminé à consolider son pouvoir et une frange de la société qui, bien que critiquée pour son manque d’unité, continue de revendiquer son droit à la participation et à la démocratie. Le manifeste adopté lors de cette rencontre des jeunes leaders est un appel clair à la préservation des libertés politiques et à la restauration de l’ordre démocratique, dans un pays où le respect des droits civiques semble de plus en plus mis en péril par la concentration du pouvoir.
Le manifeste adopté lors de cette rencontre des jeunes leaders est un appel clair à la préservation des libertés politiques et à la restauration de l’ordre démocratique, dans un pays où le respect des droits civiques semble de plus en plus mis en péril par la concentration du pouvoir.
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