Donald Trump a terminé ce vendredi une tournée de plusieurs jours dans le Golfe, marquée par des promesses d’investissements records, des annonces géopolitiques inattendues et une ligne diplomatique en rupture nette avec celle de Joe Biden.
Accueilli avec faste à Riyad, Doha et Abou Dhabi, le président américain a obtenu des engagements financiers impressionnants : 600 milliards de dollars en Arabie saoudite, 200 milliards pour Boeing au Qatar, et 1.400 milliards promis par les Émirats arabes unis sur dix ans, axés sur la technologie et l’intelligence artificielle.Mais au-delà de l’économie, Trump a aussi provoqué la surprise sur le plan diplomatique.
Il a annoncé la levée des sanctions contre la Syrie, rencontré son nouveau président Ahmad al-Chareh (ex-jihadiste), évoqué un accord nucléaire imminent avec l’Iran, et proposé de placer Gaza sous contrôle américain pour en faire une “zone de liberté”. Le Hamas a fermement rejeté cette idée.Trump a clairement marqué sa rupture avec la diplomatie de Joe Biden, en n’abordant ni les droits humains, ni la démocratie avec ses hôtes.
« Transactionnelle » et directe, sa stratégie privilégie les partenariats économiques et sécuritaires, surtout avec les monarchies du Golfe.Qualifiant sa tournée d’“historique”, il estime que celle-ci pourrait générer jusqu’à 4.000 milliards de dollars de retombées économiques pour les États-Unis. Un pari audacieux.
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