À quelques mois de la présidentielle de 2026, Les Démocrates affûtent leurs armes. Alors que les figures classiques peinent à convaincre, une nouvelle génération revendique sa place. Le parti osera-t-il tourner la page en 2026 ?
À l’approche de l’élection présidentielle de 2026, le paysage politique béninois entre dans une phase d’effervescence. Tous les regards se tournent vers les grandes formations, en particulier Les Démocrates (LD), principale force d’opposition.Si Boni Yayi, président du parti, est hors course en raison des limites constitutionnelles, la désignation du duo candidat s’annonce comme l’un des moments les plus stratégiques de la vie politique à venir.
Entre ambitions internes, tensions feutrées et montée d’une nouvelle génération, les tractations s’intensifient. Et avec elles, l’éventualité d’un « troisième larron » capable de déjouer tous les pronostics.Deux figures historiques tiennent encore l’affiche : Éric Houndété, fragilisé par la gestion des législatives de 2023, et Nouréni Atchadé, fidèle à la ligne du parti mais considéré par certains comme trop effacé.
Derrière une apparente entente, une rivalité silencieuse persiste. Mais leur duel pourrait être éclipsé.Décomplexée, active, connectée, la jeune garde des Démocrates avance ses pions. Pour ces nouveaux visages, le changement ne viendra ni des anciens ni d’un candidat parachuté de l’extérieur. Ils réclament une rupture crédible, incarnée de l’intérieur du parti.
Le duo probable ?
Parmi les figures montantes : Chabi Yayi, discret mais actif, trace son chemin en dehors de l’ombre de son père; Rachelle Yayi, désormais plus visible, s’installe progressivement dans les dynamiques internes; Kamel Ouassangari, député stratège, affiche clairement ses ambitions; Dr. Adam Sounon, incisif dans ses critiques du Code électoral, prend de la hauteur; Guy Dossou Mitokpè, omniprésent sur les réseaux sociaux, continue de marquer le terrain; Kitti Hinnougnon Nathaniel, figure intellectuelle et politique forte, reste une pièce maîtresse en observation.
Toujours est-il que les spéculations vont bon train : Kitti – Chabi ? Sounon – Mitokpè ? Ouassangari – Kitti ? Les alliances se dessinent, mais aucune équation n’est encore résolue.Le suspense reste entier. Mais une chose est sûre : le pari de la jeunesse pourrait être la clé d’un nouveau souffle démocratique en 2026.
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