La militante panafricaniste Nathalie Yamb a été officiellement sanctionnée par l’Union européenne, qui a gelé ses avoirs dans l’espace européen et interdit son entrée ainsi que son transit sur le territoire des 27. Cette décision, annoncée le 26 juin, vise à sanctionner ce que Bruxelles qualifie d’« activités déstabilisatrices en lien avec la Russie » et la diffusion de messages jugés contraires aux intérêts stratégiques européens en Afrique.
Face à ces mesures, Nathalie Yamb a réagi avec force sur ses réseaux sociaux, dénonçant un véritable « colonialisme moderne », incarné selon elle par l’UE et ses institutions. Dans une publication sur sa page Facebook suivie par près de 800 000 abonnés, la militante a fustigé ce qu’elle considère comme une hypocrisie systémique et un racisme structurel :« Une Africaine qui parle de souveraineté ? Forcément une marionnette.
Une femme noire qui dénonce l’exploitation ? Naturellement téléguidée. » « L’UE, qui en 2025 continue d’importer gaz, combustible nucléaire, lithium et autres ressources de Russie, prouve que leur hypocrisie et leur mépris sont systémiques. Leur racisme, leur peur et leur colonialisme aussi. »L’Union européenne, elle, justifie ses sanctions par la nécessité de protéger ses intérêts stratégiques face à des campagnes d’influence qu’elle juge orchestrées par la Russie, notamment sur le continent africain. Pour la militante, la sanction européenne n’est pas un frein mais une confirmation de son combat : « Ce qu’ils ont commencé, on va terminer. »
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