Les États-Unis ont annoncé mardi leur retrait de l’Unesco, un peu plus d’un an après y avoir fait leur retour en juin 2023. Une décision justifiée par un prétendu « parti pris contre Israël » et des « causes clivantes », selon la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce.Ce nouveau départ illustre une continuité idéologique dans la politique étrangère américaine, notamment vis-à-vis d’Israël. Washington reproche à l’Unesco certaines résolutions jugées hostiles à l’État hébreu, en particulier sur Jérusalem et le patrimoine culturel en territoire palestinien.
L’Unesco, de son côté, rappelle que ses décisions sont prises collectivement par ses 194 États membres et qu’elles visent à préserver un dialogue international sur des enjeux essentiels comme l’éducation, la culture ou la science.l’Unesco doit maintenant faire face à un retrait qui prive l’agence de l’une de ses principales contributions financières. Mais Audrey Azoulay se veut résolument tournée vers l’avenir :
« L’Unesco continuera d’avancer, avec tous ceux qui croient à la coopération intellectuelle pour construire la paix. »
Alors que le monde fait face à des crises éducatives, culturelles et climatiques majeures, la décision américaine soulève une question cruciale : peut-on encore construire un multilatéralisme solide sans les États-Unis ?
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