Le 27 décembre 2025, le Royaume-Uni a annoncé des accords bilatéraux avec l’Angola et la Namibie pour faciliter le rapatriement de leurs ressortissants en situation irrégulière ou déboutés du droit d’asile. Dans le même temps, il a imposé des restrictions de visas à la République démocratique du Congo (RDC), accusée de ne pas coopérer suffisamment pour le retour de ses ressortissants.
Les accords avec l’Angola et la Namibie prévoient une délivrance rapide de documents de voyage et une facilitation des vols de rapatriement, dans le cadre des réformes du système d’asile britannique visant à réduire l’immigration irrégulière et accélérer les expulsions.
En revanche, la RDC n’a pas satisfait aux exigences britanniques. Le Royaume-Uni a donc supprimé les visas accélérés pour ses ressortissants et levé les régimes préférentiels pour certaines personnalités et diplomates.
La ministre britannique de l’Intérieur, Shabana Mahmood, a averti que « si un citoyen n’a pas le droit d’être ici, il doit être renvoyé dans son pays » et que de nouvelles sanctions, y compris la suspension totale des visas, pourraient être envisagées si la coopération de la RDC ne s’améliore pas.
Cette décision intervient alors que la question migratoire occupe une place centrale dans le débat politique britannique. Le gouvernement veut ainsi réaffirmer le contrôle des frontières et encourager les pays d’origine à participer pleinement au rapatriement des ressortissants en situation irrégulière.