Le Qatar traverse une crise depuis l’attaque israélienne sur son sol, qui a visé des chefs du Hamas palestinien mardi 9 septembre. Cinq Palestiniens et un Qatari ont été tués lors de ce raid, provoquant une forte émotion dans le pays. L’émir du Qatar a assisté aux funérailles des victimes.Si le Qatar assure que son partenariat stratégique avec les États-Unis reste solide, cette attaque remet en question la capacité de Washington à protéger ses alliés dans la région.
Les pays du Golfe voisins, certains ayant normalisé leurs relations avec Israël, observent avec inquiétude cette évolution.Face à cette crise, le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani a affirmé devant l’ONU que Doha continuerait son rôle de médiateur pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
Dans la bande de Gaza, la situation se détériore rapidement. L’armée israélienne a ordonné mardi aux habitants de Gaza-ville d’évacuer immédiatement en prévision de frappes contre le Hamas.Saeb al-Mobayed, déplacé du nord de Gaza, décrit la destruction massive des bâtiments et des lieux de culte, tandis que des centaines de milliers de personnes fuient les bombardements, parfois vers le sud où les ressources sont limitées.Selon l’ONU, près d’un million de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois depuis le début de l’offensive israélienne lancée en octobre 2023, en représailles à une attaque du Hamas.
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