Réuni à New York, le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné les défis sécuritaires qui frappent le continent africain, et a rappelé l’importance de la coopération entre les Nations Unies et l’Union africaine. Parfait Onanga-Anyanga, envoyé de l’ONU auprès de l’Union africaine, a insisté sur le rôle de ce partenariat pour faire face aux menaces interconnectées pesant sur la paix, la sécurité, le développement et les droits humains en Afrique.
Martha Pobee, Sous-Secrétaire générale de l’ONU chargée des affaires africaines, souligne que ces tensions sont aggravées par la faiblesse des autorités étatiques, l’extrémisme violent, la mauvaise gestion des ressources naturelles, le crime organisé, l’insécurité alimentaire, mais surtout par les effets du changement climatique.Les régions telles que la Corne de l’Afrique, les Grands Lacs, le Soudan et le Soudan du Sud sont particulièrement touchées, avec des crises qui provoquent déplacements massifs et urgences humanitaires répétées.
Le changement climatique, un multiplicateur de menaces
L’ambassadeur égyptien Mohamed Fathi Ahmed Edrees, représentant l’Union africaine, a décrit le changement climatique comme un « multiplicateur de menaces » qui intensifie les violences et l’insécurité, notamment pour les femmes et les filles vivant dans les zones de conflit. Selon lui, ces crises se propagent d’un pays à l’autre, exacerbées par l’instabilité climatique.Malgré ces difficultés, des avancées notables ont été enregistrées dans plusieurs pays, avec des élections libres et crédibles au Botswana, au Ghana, à Maurice et au Malawi. Parfait Onanga-Anyanga a appelé à un renforcement du consensus entre partenaires régionaux afin de construire une paix durable.
Laisser un commentaire