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Grand-Popo : Le sud du fleuve Mono protégé contre les inondations et l’érosion

Mardi 5 août 2025, le ministre du Cadre de vie, José Didier Tonato, a procédé à la réception officielle des travaux d’aménagement et de stabilisation de la berge sud du fleuve Mono. Pendant des années, les villages comme Gbêkon ou encore les abords de la place du 10 janvier ont été régulièrement victimes d’inondations et de l’érosion, provoquées par les crues du fleuve et l’avancée de la mer. Aujourd’hui, grâce à des travaux réalisés sur près de 11 mois, les risques sont désormais durablement réduits.

Il a été procédé au reprofilage complet de la berge ;
L’installation de géotextiles sous les tapis d’enrochement ;
La stabilisation de la berge à l’aide de deux revêtements en enrochement (tapis inférieur et supérieur) ;
Un aménagement en génie végétal avec la plantation de trois espèces sur 4,4 hectares. En complément, une piste en terre de 8,452 km a été reprofilée, avec 500 m de bretelles, deux parkings ont été aménagés (à l’embouchure et à Avlo), et 14 lampadaires solaires modernes ont été installés dans la zone.

Pour la mairie de Grand-Popo, c’est une victoire. Raymond Hounkpatin, premier adjoint au maire, a exprimé la satisfaction du Conseil communal. Le préfet du département du Mono, Bienvenu Milohin, a salué un projet qui concrétise un engagement pris dès sa prise de fonction : « Le Mono ne connaîtra plus d’inondation sous ma responsabilité », a-t-il rappelé avec émotion.

L’érosion, à la fois fluviale et marine, menaçait gravement la place du 10 janvier, lieu sacré pour les cultes vodun, et risquait d’ouvrir une nouvelle embouchure à Gbêkon. Cela aurait coupé plusieurs villages de Grand-Popo du reste de la commune, avec des conséquences socioéconomiques dramatiques.

Le phénomène s’explique en partie par les effets du barrage de Nangbéto (1987) sur le régime du fleuve et par l’aggravation des phénomènes climatiques. Dès 2019, des travaux d’urgence avaient permis de contenir partiellement l’érosion, mais les risques restaient élevés. Le projet, d’un coût estimé à 400 millions de francs CFA, a été financé par le gouvernement béninois, la Banque mondiale et le Fonds nordique de développement.

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